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La vie du jardin & actualités :

04 novembre 2016 : Lindera erythrocarpa et quelques réflexions sur l'avenir de la pépinière en France...

 

07 octobre 2016 : Vue du tunnel de pleine terre et massif d'ombre avec Pinellia tripartita 'Gold Dragon', Pilea matsudai et Aspidistra...

 

28 septembre 2016 : Floraison d'Aconogonon polystachyum et inflorescences fanées d'Hydrangea aspera.

 

08 septembre 2016 : Aralia cordata avec Boehmeria nivea et B.pannosa à droite de la photo.

 

11 août 2016 : La collection de Schizophragma :


 

08 juillet 2016 : Styrax japonica

 

08 juin 2016 : Pourquoi un jardin d'ombre ?

Si l'on regarde le mot ombre dans un dictionnaire des synonymes, on trouve les mots ténèbres, opacité, obscurité, pénombre, inquiétude, malaise mais aussi mystère, fantasme, âme, apparence, clair-obscur, contour, couvert, frondaison, humilité, idée, mélancolie, secret, solitude...
Un jardin d'ombre peut correspondre à plusieurs de ces mots. Tout d'abord, un jardin d'ombre n'est pas forcément un jardin sombre et triste. Il ne doit, en aucun cas, être ténèbres, opacité, obscurité, inquiétude ou malaise. Il doit plutôt correspondre à un note beaucoup plus joyeuse et nous évoquer les mots mystère, fantasme, âme, apparence, clair-obscur, contour, couvert, frondaison, humilité, idée, mélancolie, secret, voire aussi solitude...

Car un jardin d'ombre est l'endroit idéal pour jouer sur la lumière, créer des clair-obscur, jouer avec le couvert végétal et la frondaison des arbres, aménager des zones pleines de mystères, qui ont une âme, d'où se dégage une certaine mélancolie. Un lieu où l'on apprécie également la solitude, un endroit pour se "cacher".

J'aime les jardins d'ombre pour plusieurs raisons. Au début de mes études en horticulture, ce n'était pas une évidence. A l'école, on nous apprenait les arbres, arbustes, plantes de haie et vivaces classiques, presque toutes pour planter au soleil. Les plantes pour les situations d'ombre n'étaient presque pas évoquées (hormis le lierre, le pachysandra et autres classiques). Tout ceci n'était donc pas très excitant. Et comme beaucoup, l'ombre était une partie à part du jardin, une zone où l'on n'allait pas ou peu, avec le sol à nu ou recouvert d'une épaisse couche de lierre. Ce qui était le cas dans le jardin familial sous les vieux tilleuls centenaires...
De plus, dans les jardineries, on trouvait principalement des plantes vivaces pour le soleil dans les rayons. Les jardiniers et les plantes aiment le soleil. Oui, d'accord, mais bon...

Le premier déclic a eu lieu lors de mes premiers voyages botaniques en Asie et notamment dans les forêts tempérées de l'Himalaya et de Chine. A cette époque, je travaillais à la Bambouseraie de Prafrance dans les Cévennes et mon premier voyage en Chine avait pour but de voir les bambous dans leur milieu naturel. Pour moi, un sous-bois tempéré était peuplé de quelques couvre-sol ou plantes bulbeuses comme le muguet, les anémones, l'ail des ours, les sceaux de salomon, quelques orchidées terrestres et les fougères. Quel choc alors ! Personne me m'avait enseigné la richesse des forêts tempérées de ces régions. A l'école, on nous disait que la diversité végétale était sous les tropiques. Soit ! Mais quand même, c'est faire un sacré raccourci ! Les montagnes du sud-ouest de la Chine font quand même partie des rares Hotspot situés en zone tempérée. (un hotspot de biodiversité ou point chaud de biodiversité est une aire géographique représentative de la richesse en biodiversité).
Si les prairies alpines himalayennes sont couvertes de fleurs en été avec un grand nombre d'espèces, les forêts n'étaient pas en reste. J'y ai "découvert" un nombre incroyable de genres, d'espèces et de variété. De quoi vous faire changer de point de vue sur l'ombre.


Forêts au Népal et dans le Yunnan en Chine

Ce qui m'intéressait le plus, c'était d'herboriser dans des zones, certes tempérées, mais en affinant mes recherches dans les zones ni trop chaudes, ni trop froides, afin d'y trouver des plantes capables de s'acclimater en France et principalement dans ma région lyonnaise avec des étés chauds et secs et des hivers froids (climat continental). Ce qui n'est pas si simple au début. Il faut bien prendre en compte le climat de cette région située bien loin de nos jardins. En effet, là-bas, la zone tempérée peut commencer à plus de 1500m d'altitude ! Donc, une plante poussant à 1000m ne sera pas forcément adaptée aux froids de nos hivers. A contrario, une plante vivant à plus de 4000m d'altitude ne supportera pas nos étés chauds et secs. Mais entre 1500 et 3500m, il pousse une quantité astronomique de plantes pour nos jardins !

Les forêts donc. En Asie, comme en Europe d'ailleurs que ce soit dans la nature ou dans les jardins, j'ai toujours préféré les promenades dans les zones d'ombre ou dans les forêts de montagne. La lumière y est belle, l'atmosphère particulière et calme, juste troublée par le bruit du vent dans les branches et par les chants des oiseaux. La fraicheur en été y est parfois plus que salutaire. Et les plantes y sont belles. Bien vertes, non brûlées par le soleil ou écrasées par une lumière trop crue. Le sol y est frais et grouille d'une vie intense. De ces premiers voyages, j'ai pu introduire mes premières graines et commencer à planter et tester des espèces originales dans mon jardin.


Une vallée couverte de forêt en Chine

Pendant 10 ans, j'ai passé un mois par an à herboriser dans les forêts en Asie tempérée. Le Népal, plusieurs fois la Chine, le nord-est de l'Inde (Darjeeling, Sikkim...), le Moyen-Orient (Turquie, Liban). J'ai pu y approfondir mes connaissances botaniques et culturales. Ma collection de plantes d'ombre commençait à devenir importante avec certains genres de prédilection (Epimedium, collection nationale depuis 2006; sceaux de Salomon également collection nationale; sauges et pivoines d'ombre, disporums, arisaemas, astilbes, fougères, coptis, pertyas...). Parmi ces plantes, de nombreux genres encore inconnus du grand public comme les pertyas, coptis ou encore Beesia.

Les voyages suivants élargirent encore ma palette de plantes d'ombre avec des herborisations en Corée du sud, à Taiwan et, surtout, au Japon. Le Japon a été un deuxième déclic. Tout d'abord, les espèces vivant dans les forêts peuvent être différentes de celles vues en Chine ou dans l'Himalaya mais, surtout, les japonais adorent les plantes d'ombre et les pépinières en regorgent. Et lorsque vous entrez dans un tel lieu, vous êtes sûrs de ne voir que des variétés inconnues en Europe ou presque. Jusque là, je m'étais toujours cantonné aux espèces sauvages et les feuillages colorés ne m'attirait pas le moins du monde. Pourtant, les nombreuses pépinières visitées m'ont fait changer de point de vue et j'ai appris, petit à petit, à utiliser ces plantes dans mes massifs d'ombre. Quoi de plus lumineux qu'un feuillage clair dans un coin sombre !


Emplettes dans une pépinière au Japon

La diversité créée par les japonais semble sans fin. La plupart de leurs plantes ne sont jamais sorties du Japon et les autres restent pour beaucoup uniquement cultivées dans de très rares collections. Il faut dire que certaines variétés peuvent atteindre des sommes folles. Ce sont parmi les plantes les plus difficiles à trouver et ceci pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les pépinières au Japon sont pour beaucoup de petite taille et ne vendent que sur place. Quelques-unes vendent par correspondance mais uniquement au Japon, elles n'exportent pas. Vous pouvez toujours faire venir des plantes d'Amérique du nord, beaucoup de pépinières là-bas exportent. Il vous en coûtera un maximum de taxes, paperasse et énervement à la douane, mais ça reste possible. Au Japon, pas d'export pour la plupart des pépinières. Et dans le peu qui le font, certaines ne vendent qu'en grandes quantités d'où un coût relativement élevé. Mais cela permet à quelques pépinières européennes de revendre des plantes du Japon. Il faut donc se rendre sur place et trouver, souvent au hasard, les bonnes adresses. Car difficulté supplémentaire, les sites Internet des pépinières japonaises sont en japonais ! Pas de sites (ou presque) traduits en anglais. Une difficulté supplémentaire pour y trouver les plantes et les adresses. Trouver des plantes directement sur place n'est pas non plus aisé quand il s'agit de les expédier ensuite dans son pays. La poste japonaise refuse bien souvent les plantes et il y a les certificats phytosanitaires, les CITES pour les orchidées par exemple et le lavage impératif des racines car il ne doit pas y avoir de substrat avec les plantes. Bref, ce n'est pas simple et cela prend du temps pour trouver les bons contacts, les pépinières et monter, petit à petit, une collection.

Si aujourd'hui certains genres ont été largement introduits comme les érables du Japon ou même, plus récemment, les Hydrangea serrata, il reste des pans entiers de l'horticulture japonaise encore non introduits, particulièrement en Europe pour ce qui est des ligneux. En effet, si les Américains ont réussit à introduire des arbres et arbustes rares (notamment grâce à Barry Yinger qui avait crée la pépinière Asiatica aujourd'hui hélas disparue), les européens ne s'y sont pas intéressés autant. Et pour les plantes vivaces, le choix en Arisaema, pivoines, Panax, Polygonatum, Disporum, rodgersias, syneilesis, chloranthus ou encore orchidées terrestres, le choix reste bien limité. Tout ceci réjouira les inconditionnels de feuillages colorés mais pas seulement puisque les japonais ont obtenu de superbes variétés d'iris, de pivoines (bien plus élégantes que les pivoines chinoises) ou encore d'orchidées terrestres, dont de nombreuses variétés pour l'ombre .


Plantes japonaises dans notre jardin

En dehors du Japon, de nombreuses variétés ont été obtenues en Europe et aux Etats-Unis et certaines sont devenues très communes dans nos jardins comme les heuchères par exemple. Très en vogue il y a quelques décennies, les plantes panachées sont tout de même toujours restées présentes dans les catalogues des pépinières mais avec un choix relativement limité où l'on retrouvait toujours les mêmes plantes, provoquant presque un rejet pour certains genres, comme pour l'Aucuba japoncia 'Crotonifolia' et le fusain du Japon, trop vus et trop plantés dans les coins moches ou délaissés des espaces verts et des cimetières. Heureusement, le choix des couleurs et des motifs s'est élargi et de nombreuses formes utilisées aujourd'hui n'ont plus le côté artificiel de certaines anciennes obtentions.

Si les fleurs restent un élément important du jardin, les massifs d'ombre sont le lieu idéal pour jouer sur une large palette de feuillages. Ils jouent un rôle tout aussi important que les fleurs et peuvent apporter au jardin autant de couleurs que celles-ci. Le gros avantage des feuillages est qu'ils sont décoratifs plus longtemps que les floraisons, parfois toute l'année pour les persistants. Les feuillages ont aussi un rôle graphique à jouer par leurs formes et leurs tailles. Ils peuvent amener des notes de couleurs en apportant de la luminosité à vos massifs, notamment pour les plus sombres. D'une manière générale, plus le feuillage est clair, plus la plante devra être installée à l'ombre.

Quand on parle de feuillages panachés, on pense souvent blanc et vert. S'il est vrai que ces couleurs sont dominantes, il est possible de varier avec des feuillages verts et jaunes, jaunes et blancs, vert et gris, verts et pourpres, tricolores...
Les motifs sont également très variables : feuilles marginées, tachetées, mouchetées, striées...
Le plus difficile avec les plantes panachées n'est pas leur culture mais leur disposition dans le jardin, avec les autres plantes. Le risque est réel de mettre ensemble des couleurs et motifs qui pourraient créer des scènes agressives pour le regard. Il faut donc trouver, comme pour les fleurs, les bonnes associations de couleurs et savoir doser la proportion de feuillages colorés et feuillages verts.

On peut également prendre le parti de créer un massif constitué uniquement de feuillages panachés comme on peut voir des massifs de feuillages pourpres ou dorés dans certains jardins. Il faut à ce moment là choisir des plantes aux tons ni trop vifs, ni trop contrastés afin de créer une scène harmonieuse. Mais, je le répète, placer ensemble plusieurs plantes panachées reste un défi visuel. Je souvent pu voir des massifs constitués de plusieurs espèces d'heuchères, dont il existe des centaines de variétés aux feuillages multicolores, et hormis l'aspect « collection », visuellement ce n'était pas le plus réussit et ne mettait pas en valeur les différentes variétés. En plaçant des plantes panachées dans vos massifs, il faudra également penser à la floraison de ces plantes mais aussi des autres. Des plantes à fleurs rouges ne se marieront pas très bien avec des plantes aux feuillages panachés de rose.

Pour ma part, je trouve que les feuillages panachés tiennent leur meilleur rôle dans les lieux ombragés du jardin. En effet, c'est là que leurs feuillages sont le mieux mis en valeur et ils éclairent les coins tristes. Au soleil, les feuillages clairs ont tendance à brûler, surtout en été et dans les régions au climat méditerranéen ou continental. Seuls les feuillages marqués de pourpre pourront être mis en plein soleil (à quelques exceptions près). Ci-dessous, un exemple d'association de feuillages panachés avec Filipendula kamtschatica 'Shiro Sankou Nakafu' et ses grandes feuilles vert-gris et Astilbe microphylla 'Shiro Hakikomi fu', sur le devant, avec ses feuilles finement mouchetées de jaune et ses fleurs blanches. Un ensemble très lumineux à l'ombre.

Ces plantes joueront également un grand rôle au pied des massifs d'arbustes où, tout en couvrant le sol, elles éclaireront cette zone délaissée. Attention d'y placer quelques variétés au feuillage persistant en hiver afin d'éviter d'avoir une zone au sol dénudé durant plusieurs mois de l'année. Les plantes grimpantes jouent également ce rôle en zone sombre mais peuvent également être plantées pour égayer certains vieux conifères un peu tristes comme des pins ou des cèdres ou des vieux arbres où leurs feuillages apporteront de la luminosité dans les branchages. On pourra trouver des Akebia, des glycines et mêmes des rosiers aux feuilles mouchetées de blanc.

Les arbustes, et dans une moindre mesure les arbres, comptent de nombreuses variétés panachées et pourront aussi être incorporés aux compositions des plantes vivaces ou en bosquets parmi d'autres espèces aux feuillages verts ou pourpres. De nombreux ligneux panachés étant greffés (comme les érables ou les chênes par exemple), on devra veiller à ce que le porte-greffe (à feuilles vertes) ne rejette pas. Car étant plus vigoureux, ces rejets finiraient par prendre le dessus et « éliminer » les parties panachées. L'exemple le plus connu sans doute est l'Acer negundo panaché dont les alignements en ville, datant de plusieurs décennies, sont redevenus verts. J'avais planté un érable du Japon panaché chez mes parents qui, 20 ans plus tard, est redevenu tout vert. On pourra donc bien se renseigner lors de l'achat, certains arbustes étant multipliés par boutures, éliminant donc ce risque si il s'agit d'une variété bien fixée. Le problème ne se pose pas avec les plantes vivaces.

On trouvera également des espèces intéressantes dans nos forêts, surtout si l'on cherche de bon couvre-sol. L'ail des ours ou l'Anemone nemorosa par exemple. Par contre, certaines plantes comme l'anémone sortent de terre très tôt au printemps pour fleurir. Elles se mettent également rapidement au repos avant la fin du printemps. Ce seront donc des plantes à utiliser pour fleurir tôt les massifs d'ombre mais qui devront être plantées en compagnie d'autres plantes qui prendront le relais.

Bref, les plantes ne manquent pas ! Je suis particulièrement intéressé par la découverte, la culture puis la multiplication de nouvelles plantes (voir mon dernier ouvrage "les nouvelles plantes d'ombre" !). Il me semble également très intéressant de pouvoir végétalisé des zones "abandonnées" du jardin, des zones qui nous paraissent trop sombres ou, sous les arbres, où le sol est désespérément nu.

Il y a, enfin, le côté pratique, vu du côté du jardinier. Tout d'abord, sous nos climats continentaux, les parties totalement dégagées, en plein soleil, ne sont pas agréables. L'été 2015 en a été un parfait exemple. Quoi de plus agréable que de profiter du jardin sous une ombre fraiche ? Et d'avoir des coins à l'abri des regards des voisins ! Alors bien sûr, il ne faut pas planter les arbres trop densément au risque d'avoir, en quelques années, des zones vraiment trop sombres. Il faut laisser filtrer un minimum de lumière. C'est pour cela que j'utilise surtout des caducs, qui rendent toute la lumière dont on a bien besoin en hiver. Je trouve que les plantes sont bien mieux mises en valeur sous un ombrage qu'en pleine lumière. Les couleurs sont plus vives, ressortent mieux les unes par rapport aux autres. Côté (très) pratique, surtout quand on a un grand jardin et un métier chronophage, les massifs d'ombre, une fois installés, demandent un entretien minimum, surtout pour le désherbage. Dans notre jardin, certains massifs ne demandent pas plus d'un petit nettoyage par an contre un bon nettoyage toutes les 2 ou 3 semaines pour les massifs au soleil. Ci-dessous, une zone sous un arbre où l'herbe ne pousse plus. Ici vont être installées des plantes d'ombre, mais à feuillages persistants. Tout d'abord pour couvrir le sol toute l'année et, surtout, parce que les persistants sont les plus résistants au sec en règle général. On va donc privilégier les Epimedium persistans, les ophiopogons, les liriopes, les reineckeas, les aspidistras, les Speirantha... Une astuce consiste à éliminer les branches basses des arbres ou arbustes afon d'en dégager la ramure, pour la mettre en valeur, et pour pouvoir y installer des plantes.

 

29 mai 2016 : Une partie de la collection des Styrax :


Styrax confusa


Styrax formosana


Styrax hemsleyana


Styrax japonica


Styrax japonica 'Emerald Pagoda'


Styrax japonica 'Pendula'


Styrax japonica 'Pink Chimes'


Styrax japonica 'Purple Dress'


Styrax obassia


Styrax shiraianus


Styrax suberifolia


Styrax wilsonii


Styrax wuyuanensis

 

29 mai 2016 : Le bas du jardin

 

29 mai 2016 : Sous la petite ombrière... : Paris polyphylla, Filipendula kamtschatica 'Shiro Sankou Nakafu' (au fond à gauche, Astilbe microphylla 'Shiro Hakikomi fu' (à droite)

 

18 mai 2016 : Le sous-bois japonais...

 

18 mai 2016 : Première floraison d'Aristolochia shimadae, issue de graines collectées dans les hautes montagnes de Taiwan en décembre 2013.

 

18 mai 2016 : 25 fleurs cette année sur le Magnolia officinalis...

 

18 mai 2016 : Pterostyrax psilophyllus...

 

18 mai 2016 : Sous la petite ombrière...

 

16 mai 2016 : Généreuse floraison pour Aristolochia manshuriensis, l'aristoloche de Mandchourie. Ses feuilles sont très grandes et donne un air exotique aux jardins les plus froids car elle est très résistante (-20°C plus plus froid)

 

15 mai 2016 : Première floraison pour ce Magnolia obovata semé il y a 8 ans (photo de gauche) ainsi que pour ce Magnolia sieboldii issu de graines collectées en Corée du sud en septembre 2011 (photo de droite)

 

13 mai 2016 : Cornus controversa à l'entrée du jardin et Photinia beauverdiana.

 

9 mai 2016 : Après 10 ans d'attente, première floraison pour Davidia involucrata, l'arbre aux mouchoirs

 

15 février 2016 : Une petite visite de notre jardin : ici

 

10 février 2016 : Floraison de Prunus campanulata et début de floraison pour Helleborus thibetanus.

Prunus campanulata est fabuleux lors de sa floraison. Ses fleurs sont rose foncé, campanulées, pendantes et densément groupées sur les rameaux. Elles apparaissent très tôt au printemps et sont mellifères. Son port est d’abord dressé puis évasé. Belles couleurs rouges en automne. Son écorce marron-rougeâtre et brillante est très décorative. Préfère les climats humides, croissance rapide, peut atteindre 4/5 m de haut. Il est bien adapté aux petits jardins. A planter en sol frais, fertile et bien drainé, au soleil ou à mi-ombre mais il fleurit mieux au soleil. Encore peu répandu en culture, rusticité moindre que chez d'autres Prunus. Le notre a eu la chance d'avoir eu déjà 3 hivers doux pour bien s'installer et n'a pas subit de dégâts à -10°C.

Helleborus thibetanus (ci-dessous), l'hellébore du Tibet, est sans doute une des roses de noël les moins connues.

Les roses de Noël ou hellébores (genre Helleborus, famille des Renonculacées) sont bien connues de nos jardins. C’est un petit genre qui comprend une quinzaine espèces. L’hellébore fétide ou Helleborus foetidus est commune dans nos sous-bois. L’espèce que je vous présente ici est sans doute une des moins connues et encore peu répandue en culture malgré sa grande beauté. Cette espèce marque la limite orientale de la répartition du genre que l’on retrouve en Europe et en Asie mineure (Caucase, Turquie) et est isolée par rapport aux autres espèces (les espèces d’hellébores les plus proches sont à plus de 5000 km à l’ouest ! ! !).

Son introduction en culture est assez récente (en 1991, de graines envoyées de Chine par le Professeur Kao Pao-chung de l’Institut de botanique de Chengdu et qui avaient été récoltées dans le Sichuan, près de Baoxing, sur la montagne Dengchigow à 2300m). Cette plante est sans doute la plus délicate du genre avec ses fleurs allant de presque blanc à rose foncé veiné de rose sombre et avec des sépales de texture très fine par rapport aux autres espèces. 

 

Helleborus thibetanus a été décrite par Franchet en 1885 à partir de spécimens collectés en 1869 par Armand David dans le Sichuan à Baoxing (anciennement Moupin). Dans la même année, Beresowski collecta des spécimens dans la province du Gansu qui furent décrit par Maximowicz en 1890 sous le nom de H.chinensis, nom maintenant mis en synonymie de H.thibetanus.

 

Cette espèce est endémique du sud-ouest de la Chine (Sichuan, Gansu, Shaanxi), dans les forêts ombragées, à 1100/3700 m. C’est une espèce rare qu’il est difficile de trouver dans son habitat. Nous avons eu la grande chance d’en observer une population dans une forêt sauvage et reculée du Sichuan durant une expédition en juin 2007. A cette saison, les plants ne portaient plus de fleurs et des fruits encore immatures. Mais ce fût pour nous très intéressant de pouvoir la voir dans son milieu naturel.

note : L’espèce a été baptisée thibetica car, à l’époque et dans les régions où elle a été découverte, la plante se trouvait encore en territoire tibétain.

 

Culture : Cette espèce est rustique et préfèrera une situation mi-ombragée (sous-bois) en sol humifère. Elle a une période de repos assez grande, et le sol ne doit pas être trop sec durant cette période. La multiplication peut se faire de semis. La germination peut être longue. Par exemple, les graines reçues à Kew de Chine en 1991 : après le semis en juin, une partie des graines a germé au printemps suivant (mars 1992) mais certaines graines ont germées seulement en 1998 ! ! ! Il est préférable de semer les graines quand elles sont fraîches.

 

30 janvier 2016 : Dans la serre froide, floraison de Cymbidium goeringii 'Tianpengmudan'

 

6 janvier 2016 : Le CCVS (Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées) labellisent des collections végétales en France. Aujourd'hui, 3 de mes collections nationales (sur les 6 que je cultivent) fêtent leurs 10 ans de labellisation (janvier 2006) : les genre Asarum, Polygonatum et Epimedium (plus de 250 variétés pour ces derniers) !

 

6 janvier 2016 : L'automne et ce début d'hiver sont particulièrement et anormalement doux. Dans le jardin, plusieurs arbustes et vivaces de printemps sont presque en fleurs. Vous l'avez sans doute également remarqué chez vous. Pour les fruitiers, le risque est grand de ne pas avoir de fructification cette année. Mais d'autres plantes sont actuellement en fleurs et de façon normale. En effet, il est possible d'avoir quelques floraisons dans son jardin, même lors d'hivers rigoureux dans les régions froides. Il est intéressant de noter que les arbustes à floraison hivernale sont très parfumés. Un plus pour aider à passer cette période souvent grise, humide et froide. On peut également compter sur des fructifications et, bien sûr, les écorces : lire l'article ici

 

 

9 novembre 2015 : Ajouts de photos sur le site :

Urtica thunbergiana
Begonia hemsleyana
Begonia emeiensis
Begonia josephi
Begonia xanthina
Begonia sikkimensis
Begonia silletensis
Begonia x chungii
Begonia grandis subsp.sinensis

24 octobre 2015 : Dans la grande ombrière.

 

24 octobre 2015 :

 

24 octobre 2015 : Zelkova sinica, Viburnum ichangense & Acer triflorum.

 

24 octobre 2015 : Betula maximowicziana.

 

24 octobre 2015 : Betula chichibuensis.

 

24 octobre 2015 : Clematis cirrhosa, déjà en fleurs, parmi les feuilles de Vitis coignetiae.

 

8 octobre 2015 : Boehmeria nivea est une grande plante vivace et il faut lui réserver un emplacement assez vaste. Elle atteint 2,5 m de haut pour autant de large ! Elle a de grandes feuilles vertes à l'air exotique. Cette vivace de la famille des orties n'est nullement piquante. A utiliser en association avec d'autres grandes plantes ou en isolé, en situation ombragée. Les japonais ont obtenu quelques variétés de cette espèce dont 'Fukurin', une plante dont les feuilles sont variablement panachées de blanc pur et 'Ogon' dont les feuilles sont jaune vif, parfois marquées de vert au centre. Deux variétés plus lumineuses à l'ombre et à développement plus modeste.

 

16 septembre 2015 : Je suis complètement émerveillé et séduit par les clématites sauvages dont la forme des fleurs ainsi que leurs coloris sont d’une incroyable diversité. Bien loin des hybrides à grandes fleurs, on y trouvera beaucoup de plantes avec les fleurs en clochettes pendantes comme des lanternes. On trouve en Chine, au Japon et dans l'Himalaya une quantité phénoménale d’espèces dont beaucoup ont un intérêt pour nos jardins. Ce sont des plantes faciles, vigoureuses, refleurissant abondamment chaque année et ne nécessitant pas de taille. Mais notez que les clématites ne supportent pas d’avoir les pieds dans un sol trop humide, surtout en hiver. Si nous connaissons surtout les clématites à floraison printanière, certaines espèces fleurissent en été, en automne et même en hiver ! Voici une sélection de clématites en fleurs actuellement dans le jardin.

10 septembre 2015 : Begonia sikkimensis est une espèce originaire des montagnes himalayennes où elle pousse au Tibet, au Bhoutan, au Népal et dans le nord de l'Inde (Arunachal Pradesh, O.Bengal et Sikkim), dans les forêts et le long des rivières, entre 800 et 1200m d'altitude. Ce bégonia ne manque pas d'atouts avec ses feuilles profondément découpées, variablement colorées dessus et pourpres dessous, ses tiges rouges, ses boutons floraux teintés de rose et ses grandes fleurs blanches. Cette espèce a été décrite par De Candolle en 1859. Il apprécie l'ombre fraiche en sol humifère et drainé. Avec un bon paillage, il tient jusqu'à -8°C environ.

 

10 septembre 2015 : Vous connaissez sans doute les fusains arbustifs. Mais il existe quelques espèces grimpantes (comme Euonymus spraguei) et certaines rampantes comme Euonymus obovatus (photos). Cette espèce, rare en culture, est cultivée dans notre jardin et issue de graines collectées aux Etats-Unis. En effet, ce fusain est originaire d'Amérique du nord où sa répartition est assez restreinte puisqu'on le trouve seulement dans l'Illinois. Les fleurs roses, apparaissent au bout de pédoncules couchés sur la nervure centrale du limbe des feuilles, donnant l'impression que les fleurs sortent directement des feuilles, comme sur le genre Helwingia. Les fruits sont orange à rouges, s'ouvrant pour dévoiler des graines rouges. A cultiver à mi-ombre, en sol frais à pas trop sec et bien drainé.

 

20 août 2015 : La collection de tilleul dans le jardin. Arbres bien connus de nos jardins, plantés pour l'ornement, l'ombrage ou l'utilisation en infusions, les tilleuls possèdent des feuillages variés, très décoratifs et originaux qu'il faut découvrir. Certaines espèces ont des jeunes feuilles vivement colorées au printemps et toutes prennent de belles couleurs d'automne. A cela s'ajoute les floraisons parfumées et mellifères. Plusieurs espèces restent, de plus, de petits arbres adaptés aux jardins.

15 août 2015 : Illicium anistum 'Murasaki no Sato'.

20 juillet 2015 : Roscoea purpurea 'Dalai Lama'.

 

19 juillet 2015 : Une longue absence sur ce blog justifiée par l'extrême sécheresse et les températures exceptionnelles de ce mois de juillet. La température a atteint 48°C avec un vent brulant sur un sol très sec dû à l'absence de précipitations depuis de nombreuses semaines. Le jardin est totalement grillé mais, quelques plantes arrivent tout de même à fleurir, comme le superbe Geranium sinense.

 

27 juin 2015 : Etrange floraison de l'Aspidistra grandiflora.

 

16 juin 2015 : Callicarpa japonica 'Hatsushimo'.

16 juin 2015 : Bistorta griffithii, une petite renouée himalayenne.

 

15 juin 2015 : Lilium duchartrei est un petit lys originaire de l'Himalaya et de Chine. Les tiges portent des feuilles longues et étroites. Culture à mi-ombre en sol fertile et bien drainé.

 

15 juin 2015 : Polygonatum falcatum 'Variegata' & Polygonatum odoratum 'Zao Nishiki'

 

15 juin 2015 : Iris ensata 'Sing the Blues'

 

15 juin 2015 : Astilbe biternata est une belle astilbe au port dressé et gracieux pouvant atteindre et dépasser facilement 1 m de haut. En fin de printemps et été, apparaissent de grands plumeaux dressés, légers et gracieux, blanc-crème, partant comme des feux d'artifice. A planter à l'ombre ou mi-ombre ou au soleil en cas de sol frais. Pas de maladie, très rustique. Espèce rare dans les jardins. Sur la photo, en compagnie du feuillage découpé du Senecio cannabifolius.

 

13 juin 2015 : Les iris du Japon...

 

13 juin 2015 : Iris ensata 'Pin Stripe'

 

13 juin 2015 : Schisandra sphaenanthera a des fleurs plutôt orangées, en mai-juin. Ses fruits sont rouges, de 6 mm, groupés en longs épis pendants de 5/7 cm. Ici, une forme à fleurs jaunes issue de graines collectées en Chine.

 

13 juin 2015 : Lilium cernuum est un lys dont les tiges dressées portent de longues feuilles très étroites. Elégantes fleurs en fin de printemps ou début d'été. Ce lys est originaire du sud-est de la Russie et de Corée.

 

12 juin 2015 : Les Bletilla sont des orchidées terrestres parmi les plus faciles à cultiver. Elles forment de belles touffes de longues feuilles et sont très florifères. Leurs fleurs nous rappellent beaucoup celles des espèces tropicales. Celles-ci apparaissent en fin de printemps et été. Ce sont des plantes magnifiques à planter à mi-ombre dans un sol fertile, pas trop sec. Dans les régions pas trop chaudes, vous pourrez aussi les planter au soleil. Elles sont bien résistantes au froid mais par précaution, on mettra une bonne couche de paillis dans les régions où le thermomètre descend en-dessous de –15°C. Vous pourrez en faire des touffes isolées, des bordures de massifs ou vous les planterez en compagnie de plantes couvre-sol, de fougères, hostas, Podophyllum, calanthes, épimèdes, arisaemas. En photo, Bletilla x yokohama 'Kate'.

12 juin 2015 : Un massif d'ombre sans hortensia n'est pas pensable ! Après une longue période de boules blanches, roses ou bleues, les Hydrangea connaissent un renouveau sans précédent avec l'arrivée des hortensias japonais et de nombreuses espèces chinoises et himalayennes, mais aussi par les nouveaux cultivars qui marquent une tendance au retour vers des inflorescences plus simples, se rapprochant des fleurs sauvages, avec des têtes florales plus aplaties, moins lourdes et où les fleurs fertiles font leur réapparition. On y gagne en légèreté et ses nouveaux hortensias sont plus faciles à associer aux autres plantes sauvages de nos massifs d'ombre. De plus, les hortensias japonais nous ont amené des variétés naines qui trouveront leur place plus facilement dans les petits jardins. Le choix dans les couleurs et formes de fleurs est immense et il y en aura pour tous les goûts. Bref, on n'a jamais eu autant le choix pour son jardin. Les hortensias se plantent à l'ombre ou à mi-ombre, dans toute bonne terre de jardin ne séchant pas trop. Leur culture est facile. On pourra planter les petites variétés japonaises parmi des plantes vivaces du style Podophyllum, arisaemas, ligulaires, astilbes, Chelonopsis, sauges, Actaea, Thalictrum, Tricyrtis...
Hydrangea serrata
'Seiryo' est une superbe variété que nous avions trouvé dans une petite pépinière lors d'un voyage au Japon.

10 juin 2015 : Hydrangea serrata 'Kokonoe Yama'

10 juin 2015 : Filipendula multijuga 'Ki Shiro Shima Fu' est une filipendule japonaise qui a les feuilles joliment panachées de vert, de blanc et de jaune. C'est une vivace qui donne de nombreuses inflorescences roses en fin de printemps. Une belle vivace pour les situations ombragées ou ensoleillées si le sol est frais.

10 juin 2015 : Les iris du Japon...

9 juin 2015 : Rosa roxburghii 'Plena'

 

9 juin 2015 : Filipendula palmata est une filipendule originaire du Japon et de Sibérie aux grandes feuilles profondément découpées. Elle forme une touffe dense couverte, en été, d'inflorescences plumeuses blanches. Une vivace facile au soleil si le sol est frais ou, sinon, à mi-ombre. Elle peut atteindre 1 à 1.5 m de haut.

 

9 juin 2015 : Iris ensata 'Tsumabeni'

 

5 juin 2015 : Schisandra grandiflora a des tiges s’enroulant autour de leur support et pouvant atteindre 3/4 m de long environ. Ses grandes fleurs blanches à blanc-jaune pâle, très parfumées, apparaissent en mai-juin. Elles sont suivies de longs fruits comestibles (je n’ai jamais gouté !). A planter au pied d’un support (treillage, mur), au soleil non brulant ou à mi-ombre, à l’abri des vents forts, dans une terre plutôt acide et ne desséchant pas trop. Les Schisandra ont une réputation de plantes peu rustiques. Pourtant, toutes ses espèces poussent bien chez nous dans le sud de la Bourgogne et nous avons pu les observer dans les hautes montagnes de Chine jusqu’à 3500 m d’altitude. z7

 

4 juin 2015 : Voici un nouveau tilleul qui va faire parler de lui ! Lorsque j'ai vu, la première fois, une illustration de cette espèce nouvellement décrite dans une revue anglaise, je l'ai tout de suite mise dans mes listes de recherche ! Il a fallu plusieurs années pour dénicher ce Tilia endochrysea que nous cultivons dans notre jardin. Encore très rare, il ne manque pas d'atouts. Il forme un petit arbre aux feuilles vert brillant, de forme irrégulières. Tout au long de sa croissance, au printemps et en début d'été, ses jeunes feuilles sont rose profond avec les dents du limbe qui restent vertes. Epoustouflant ! Sa floraison, en fin de printemps est parfumée. Culture au soleil ou à mi-ombre, dans toute bonne terre de jardin.

 

2 juin 2015 : Début de la floraison des iris japonais. Les Iris x pseudata sont des hybrides japonais encore peu connus en Europe. Plusieurs variétés ont été obtenues, donnant de grandes et délicates fleurs, très vivement colorées. Ce sont des iris qui apprécient le soleil ou une ombre légère, dans toute bonne terre de jardin ne séchant pas trop à humide. Attention, ce ne sont pas des plantes aquatiques, donc à ne pas planter les rhizomes sous l'eau. En photo, Iris x pseudata 'Shirabyoshi'.

 

2 juin 2015 : Lilium lankongense x longiflorum : Ce lys est issu du croisement entre 2 espèces asiatiques faciles. Le résultat est une superbe plante de 1 m de haut environ à la floraison, portant de grandes fleurs en trompettes pendantes, crème fortement tachetées de rouge, parfumées, en juin-juillet. Une plante superbe qui conserve l'aspect simple et gracieux des lys botaniques. Culture au soleil ou à mi-ombre dans toute bonne terre de jardin humifère et bien drainée et pas trop sèche.

 

1° juin 2015 : Le lilas est l’un des arbustes les plus populaires de nos jardins. Facilité de culture, très florifère, parfumé... il ne manque pas d’atouts. Mais le genre Syringa compte d’autres espèces tout aussi décoratives à planter au jardin. Avec 5 ou 6 espèces, on peut avoir des lilas en fleurs de mars à juillet dans le jardin. Tous sont parfumés. Le dernier à fleurir, en juin -parfois jusqu'à début juillet- est une grande espèce : S.reticulata, appelé aussi S.japonica ou S.amurensis. C'est un grand arbuste -voire un petit arbre- qui porte de très grosses inflorescences blanches composées d'une myriade de petites fleurs. Très résistant, il pousse vite en toutes situations ensoleillées. Le froid et la chaleur ne lui font pas peur.


 

29 mai 2015 : Les rosiers sauvages en fleurs.


Rosa amblyotis / R.brunonii / R.davurica


R.ecae / R.filipes CBCH158 / R.foliolosa


R.fujisanensis / R.giraldii / R.glauca


R.glomerata / R.hirtula / R.luciae


R.macrophylla / R.marretii / R.moyesii CBCH498


R.moyesii CBCH544 / R.multiflora / R.nipponensis


R.palustris / R.prattii CBCH438 / R.setipoda CBCH112


R.soulieana CBCH557 / R.stellata var.mirifica / R.woodsii

 

28 mai 2015 : Les aristoloches en fleurs dans le jardin en ce moment. Les aristoloches sont surtout connues du public par les grandes espèces grimpantes que l’on peut voir dans les serres des jardins botaniques. Leurs fleurs sont généralement gigantesques et étranges. Mais il existe aussi des espèces de climat tempéré que l’on peut installer dans son jardin. Ce sont des plantes grimpantes à croissance rapide et aux fleurs très originales. A découvrir absolument ! Voir également plus loin dans cette page.
De gauche à droite et de haut en bas : A.heterophylla, A.kaempferi, A.manshuriensis, A.moupinensis, A.onoei & A.tomentosa


 

28 mai 2015 : Le genre Carpinus est bien connu des planteurs de haies champêtres. En effet, le charme - ou charmille - est un arbre très vigoureux et rustique se prêtant très bien à la taille au carré. Il est très résistant et constitue des écrans rapidement. En isolé, il donne également de beaux arbres. Il existe en Asie plusieurs espèces intéressantes pour le jardin avec les mêmes utilisations.

Carpinus japonica est, avec le C.fangiana, un de mes préférés. On pourra l'utiliser en haie mais son port d'abord dressé puis étalé fait qu'il sera vraiment exceptionnel en étant isolé. Son feuillage est superbe, composé de longues feuilles pointues fortement nervurées. Ses chatons pendants très larges sont décoratifs de la fin du printemps à l'hiver. Le charme du Japon est vraiment une très belle plante. Croissance très rapide en sol frais, à mi-ombre ou au soleil. z5
La variété 'Chinese Lanern' (photos) a des fruits encore plus gros.

 

28 mai 2015 : Astilboides tabularis est une plante impressionnante par la taille de ses feuilles rondes. Celles-ci peuvent dépasser les 50 cm de diamètre ! Sa floraison a lieu en fin de printemps ou début d’été en inflorescences composées de petites fleurs blanches. Sans en atteindre les dimensions, elle pourra remplacer les gunnéras dans les régions froides. Elle peut atteindre 1.2 m de haut environ. C’est une plante d’ombre qui aime les sols frais et humifères. En sol sec, la plante se développera mal et nécessitera de fréquents arrosages. z5

 

26 mai 2015 : Une nouvelle variété d'hortensia grimpant que nous venons d'introduire, au feuillage très lumineux, Hydrangea petiolaris 'Early Light'.

 

26 mai 2015 : Grands classiques des plantes d'ombre, les ophiopogons sont très utilisés en Asie pour couvrir le sol des massifs et aux pieds des arbres. Leurs feuillages très fins et tapissant sont persistants toute l'année. Leurs floraisons sont généralement discrètes, en petites clochettes blanches ou rose-mauve. Elles sont suivies de fruits bleu-jade très décoratifs en automne. Les ophiopogons ont l'avantage, outre le fait d'être persistants, d'être très faciles. Ils supportent sans problème la concurrence des racines et c'est à ce titre que l'on peut les utiliser sans problème au pied des ligneux ou dans les zones d'ombre sèche. Si leurs tailles sont modestes (10/20 cm de haut), il en existe des variétés naines ne dépassant pas 5 cm de haut. De plus, leur feuillage dense empêche les adventices de pousser. Ils se contenteront de toute bonne terre de jardin. On pourra les placer également au pied de grandes vivaces, dans des rocailles d'ombre mais également pour faire des bordures de massifs ou d'allées.
Ci-dessous, une photo de l'Ophiopogon jaburan 'Argenteovittatus' aux feuilles vertes veinées de blanc. Les jeunes feuilles sont presque totalement blanches. Une variété très lumineuse.

 

25 mai 2015 : Styrax japonica est l'espèce la plus courante. Au Japon, on le voit dans les parcs, les jardins, les squares, le long des rues... Il faut dire que lorsqu’il est en fleurs, en mai-juin, c’est une pluie de clochettes blanches pendantes et parfumées. Il formera un grand arbuste ou un petit arbre à port étalé avec de petites feuilles caduques. C’est une plante très gracieuse à planter en sol frais et humifère sans trop de calcaire, au soleil ou à mi-ombre. z6

 

21 mai 2015 : Prunus phaeosticta est encore une petite rareté mais il mérite d’être présenté car il pourrait devenir un arbre intéressant pour nos jardins. La principale raison est que son feuillage est persistant. Et hormis le traditionnel laurier palme de nos haies (qui est un prunier, le Prunus laurocerasus), nous n’en avons pas beaucoup. Son feuillage est fin et très élégant. Il fleurit blanc au printemps en petites grappes puis donne des fruits ronds noir-violacé en automne. Il devrait atteindre entre 4 et 6 m de haut environ dans nos jardins. A planter au soleil ou à mi-ombre, dans toute bonne terre de jardin bien drainée. Rusticité encore mal connue mais nos jeunes plants n’ont pas soufferts par -16°C sans protection. On peut donc déjà le classer en z7 et peut être 6+.

 

20 mai 2015 : Le jasmin... ses fleurs parfumées utilisées dans de nombreux pays pour le parfum, le thé... et également dans les jardins comme plantes grimpantes ornementales. La plupart des jasmins sont originaires des régions chaudes et donc peu adaptées à nos climats. On en trouve heureusement quelques espèces bien rustiques, comme le fameux jasmin d’hiver à fleurs jaunes qui est largement planté, mais ce ne sont pas les plus parfumées. Et tous ne sont pas grimpants.

Jasminum beesianum se distingue des autres par ses fleurs qui sont rose-rouge en mai-juin. C’est une grimpante à croissance rapide qui atteint 2 à 3 m de haut. Ses petites feuilles vertes sont caduques ou persistantes sous climat doux. Malheureusement, ses fleurs ne sont que très légèrement parfumées. Il n’en reste pas moins que c’est une belle grimpante pour le jardin qui s’avère de plus très rustique. On le plantera de préférence au soleil ou à ombre légère dans tout type de sol du moment qu’il soit léger et bien drainé. Il tolère le sec. Ses tiges s’enroulent seules autour de leur support. Bien rustique, z6

 

20 mai 2015 : La famille des Styracacées n’est pas beaucoup représentée dans nos jardins et quel dommage ! Elle contient plusieurs genres d’arbustes ou petits arbres très florifères et souvent très parfumés. Quel spectacle lorsqu’un Styrax est en fleurs ! Ce sont vraiment des plantes élégantes pleine de raffinement. Mais il faut leur réserver un emplacement pas trop sec – voire frais – en sol plutôt acide ou neutre, en tout cas ne contenant pas trop de calcaire. On les plantera au soleil ou à ombre légère, à l’abri des vents forts. Ce sont des plantes idéales pour les petits jardins ou les jardins de ville.

Styrax formosana est un arbuste de 2/3 m de haut se couvrant de fleurs blanches agréablement parfumées en fin de printemps. Ses branches sont retombantes et elles portent de petites feuilles. Floraison très intéressante, espèce encore peu courante.

 

20 mai 2015 : Stewartia pseudocamellia est le plus connu. C’est un petit arbre dressé qui pourra atteindre une dizaine de mètres mais au bout de nombreuses années. Ses petites feuilles caduques prennent de belles couleurs rouge-orangé en automne. En début d’été, ses fleurs blanches apparaissent en larges coupes blanches avec le cœur jaune. Elles rappellent celles des camélias. Son écorce, allant du rose au rouge-brun, se desquame par plaques. Une superbe plante pour sa floraison, son écorce et ses couleurs d’automne. Soleil ou mi-ombre en sols frais plutôt acide sans trop de calcaire. z5. Après 8 ans d'attente, la plante donne actuellement sa première floraison.

 

18 mai 2015 : Tout comme les disporums, le genre Disporopsis reste encore trop méconnu. Ces plantes vivaces ne manquent pourtant pas d'atouts. Tout d'abord, ils sont persistants et permettent donc de verdir un coin sombre toute l'année. Leurs fleurs sont en nombreuses clochettes pendantes sous le tiges. La plupart des espèces forment de beaux couvre-sol assez bas. Les différentes espèces ont montré une très bonne résistance au froid et ne se sont même pas défeuillées lors du mois de février 2012. Par leur taille assez basse -à quelques exceptions près- on les utilisera soit en devant des massifs, soit entre des plantes plus hautes. Les plantes s'étendent lentement par d'épais rhizomes courant à la surface du sol. Elles affectionnent les lieux ombragés dans des sols fertiles, bien drainés et pas trop secs même si elles se montrent très tolérantes une fois installées. Dans le jardin, j'ai associé les espèces basses à des Epimedium persistants, des Speirantha, des Ophiopogon pour leurs feuillages plus fins et des Isodon plus hauts. On peut aussi les associer à des corydales et des fougères. Elles ne sont également jamais malades.

Disporopsis pernyi est une espèce très facile formant de belles touffes de tiges érigées de 20/40 cm portant des feuilles allongées. En mai, les tiges, tachetées, portent des fleurs en clochettes pendantes, blanches à l’extérieur et vertes à l’intérieur, parfumées. C'est une des espèces dont les fleurs sont les plus visibles. z6
'Zebra Stripes' (photos) est une variété aux feuilles striées de blanc.

 

7 mai 2015 : Quelques associations de plantes dans le jardin :


Epimedium mikonorii & Athyrium filix-femina 'fritzelliae' / Adiantum pedatum & Hakonechloa macra 'All Gold'


Adiantum pedatum & Dryopteris nipponensis / Leucosceptrum stellipilum 'October Moon' & Rhododendron cinnabarinum


Paeonia veitchii & Epimedium 'Kodai Murasaki' / Leucosceptrum japonicum 'Silver Angel' & Rhododendron cinnabarinum


Athyrium 'Ghost', Helleborus purpurascens & Athyrium niponicum / Hakonechloa macra 'Naomi', Lamuim orvala 'Album', Astilbe rivularis & Heuchera 'Bronze Beauty'


Les mêmes plantes / Epimedium & Cercidiphyllum japonicum 'Pendulum' / Arisaema wilsonii émergeant de Saxifraga stolonifera 'Shanghaï'


Astilboides tabularis & Saxifraga stolonifera 'Nezu Jinja' / Polystichum tripteron & Saxifraga stolonifera 'Shanghaï'


Peltoboykinia tellimoides & Acer palmatum / Matteucia struthiopteris & Sorbus alnifolia


Rodgersia podophylla 'Aka Ba' & Hosta géant / Filipendula palmata & Boehmeria pannosa

 

7 mai 2015 : Trillium rugelii

 

6 mai 2015 : Exemple de feuillage couvre-sol pour l'ombre, Asarum lemonii avec les feuilles panachées de blanc de Salvia nipponica 'Fuji Snow'.

 

6 mai 2015 : Une petite orchidée terrestre du Japon, Oreorchis patens.

 

5 mai 2015 : Les Arisaema en fleurs en ce moment :


A.amurense / A.cucullatum / A.dahaiense / A.griffithii


A.kiushianum / A.nepenthoides / A.ovale / A.peninsulae


A.ringens / A.serratum / A.serratum var.mayebarae / A.sikokianum

A.taiwanense

Ces plantes étranges sont de la famille de l'arum de nos sous-bois. Elles poussent d'ailleurs de la même façon. Elles ont des tubercules souterrains d'où émergent à chaque nouveau printemps les nouvelles tiges portant feuilles et inflorescences. Les Arisaema sont des plantes bien étonnantes et colorées. Elles ont presque des allures de plantes tropicales et on aurait presque peur de les cultiver en les voyant. Pourtant, parmi les très nombreuses espèces, un nombre important se cultive très bien sous nos climats et se gardent des années. La diversité des formes et tailles des feuillages est étonnante tout comme la richesse de la palette de couleurs et formes des inflorescences. Je trouve ces plantes extraordinaires. En respectant un minimum leurs exigences, on les conservera sans souci. On plantera donc les tubercules à environ 20 cm de profond minimum (surtout dans les régions froides), à l'ombre ou mi-ombre, dans un sol frais, drainant et riche en évitant la terre de bruyère qui se compacte trop, devient asphyxiante et fait pourrir les racines. Une bonne terre de jardin peut faire l’affaire et vous pouvez y ajouter un peu de terreau grossier. Les Arisaema supportent très bien la culture en pot mais méfiance lors des hivers trop froids sur de longues périodes. Avec leur port généralement assez dressé et leurs floraisons printanières, les Arisaema peuvent être plantés parmi d'autres vivaces basses que traverserons leurs tiges. Une fois fanés et au repos, la plante basse prendra le relais. J'aime beaucoup les Arisaema avec les feuillages de fougères, de Coptis, de corydales, de géraniums vivaces ou encore d'Anemonopsis.

 

5 mai 2015 : Roscoea humeana 'Snowy Owl'.

 

5 mai 2015 : Quelques aristoloches en fleurs dans le jardin.

Il serait temps que les aristoloches sortent des jardins botaniques où les espèces -surtout tropicales – sont cantonnées dans les serres. Si emblématique soit-il des tropiques, le genre n'en comprend pas moins des espèces de climats tempérés qui trouveront leur place dans nos jardins. Leurs fleurs étranges et leurs feuilles exubérantes en font des plantes étonnantes. La plupart sont des grimpantes vigoureuses à croissance rapide. L'hiver 2012 me laissait craindre de la perte dans mes différentes espèces mais il n'en fût rien. Leurs tiges s'enroulent seules autour de leur support. Si certaines variétés restent de taille modeste, il faut faire attention car d'autres prennent de belles proportions. Personnellement, je les fait grimper dans de grands arbustes et dans des arbres. Elles sont relativement peu exigeantes sur le sol et une bonne terre de jardin fera très bien l'affaire.
De gauche à droite et de bas en haut :

Aristolochia kaempferi est une plante très commune dans les campagnes du Japon. Il en grimpe de partout, jusque sur les grillages des bords de propriétés. Bien plus rare dans nos plantations, elle est intéressante par sa taille modeste (entre 1 et 3 m), ses feuilles restant tard sur la plante en automne et ses fleurs jaunes au mois de juin. Très facile, à planter au soleil ou à mi-ombre, dans toute bonne terre de jardin. Faites la grimper dans un arbuste, sur un tuteur ou un grillage. z6

Aristolochia moupinensis fait partie de ses plantes qui m’ont impressionné lorsque je suis tombé dessus lors de mes expéditions en Asie. Une grimpante à grandes feuilles cordiformes avec de grosses fleurs rouge-marron avec le cœur jaune, et tout à fait rustique ! De taille modeste (entre 2 et 4 m), elle aime les expositions mi-ombragées dans toute bonne terre de jardin. Une plante que j’aime beaucoup. z5

Aristolochia manshuriensis mérite une attention particulière pour ses immenses feuilles évoquant ses consœurs tropicales et pour ses fleurs jaunes à marron au printemps. Elle devient plus grande que la précédente et peut dépasser les 5 m en culture. Très résistante au froid, toute bonne terre de jardin. z5

Aristolochia onoei est une petite grimpante très résistante dont les feuilles sont très étroites avec des lobes arrondis à la base. Elle fleurit, longtemps, en fin de printemps-début d'été. Ses fleurs sont pourpre très foncé avec le cœur jaune. Une plante que j'aime beaucoup et qui grimpe dans une petite clématite du Japon dans notre jardin, à mi-ombre. z6

 

2 mai 2015 : 3 nouveaux massifs pour accueillir des plantes d'ombre ou mi-ombre.

 

1° mai 2015 : Le genre Diospyros comprend un grand nombre d'arbustes ou d'arbres tropicaux. Mais quelques espèces poussent sous les climats tempérés dont le plus célèbre est un arbre fruitier bien connu, le kaki. En français, on les nomme plaqueminiers. Diospyros cathayensis est un petit arbre à petites feuilles persistantes. Ses petites fleurs jaune pâle printanières sont suivies de fruits jaunes de 1.5/3 cm. A planter en isolé ou en haie persistante. Plante encore rare, pourrait être utilisé en bonsaï. Soleil ou mi-ombre, en terre riche, fraiche et profonde. z7. Semé il y a 10 ans de graines reçues du Japon, il fleurit maintenant pour la première fois. J'espère qu'il donnera quelques fruits... et des graines !

 

1° mai 2015 : Viburnum macrocephalum est un monstre. Mais un joli monstre ! C’est un très grand arbuste avec des inflorescences énormes. Il peut atteindre 5 m de haut ! En avril-mai apparaissent de très grosses boules blanches en profusion. Les fleurs apparaissent d’abord vertes puis blanchissent. Toutes les fleurs sont stériles, c’est pourquoi vous le trouverez également sous le nom de V.macrocephalum ‘Sterile’. Pour les allergiques aux grosses boules bien rondes, vous trouverez la forme sauvage appelée, keteleeri (ici en photo) dont les inflorescences sont plus aplaties, composées de fleurs fertiles au centre et grandes fleurs stériles au bord. Etant fertiles, les fleurs sont suivies de baies rose-rouge en automne. Culture facile au soleil ou à mi-ombre, dans toute bonne terre de jardin. La forme stérile devra être plantée à l’abri des vents forts vu le poids des inflorescences. z6

 

1° mai 2015 : Avec quelques jours de retard, une belle pivoine, Paeonia mascula subsp.arietina

 

1° mai 2015 : Magnolia acuminata est un arbre nord américain à fleurs jaunes. Si le type sauvage a des fleurs d'un jaune assez pâle, les boutons ont une couleur vert jade tout à fait exceptionnelle (2 photos ci-dessous). Le cultivar 'Miss Honeybee' a des fleurs plus jaunes (3° photo). Et quel parfum !!!

 

30 avril 2015 : Primevères japonaises faciles et formant rapidement de belles touffes, les japonais ont crée de nombreux cultivars de Primula sieboldii. Elles apprécient l'ombre et les sols frais et humifères. En photo, P. sieboldii 'Shiro Tombo' et 'Sumi Zome Genji'.

 

30 avril 2015 : Viburnum erosum est une élégante viorne de taille moyenne à petites feuilles caduques devenant très rouges à l’automne. Petites fleurs blanches en mai-juin suivies de baies rouges en automne. Elle atteint 1.5 à 2 m de haut et ne devient pas trop large. Soleil ou mi-ombre, en sol neutre ou acide, frais, culture facile. z6

 

30 avril 2015 : Lysichiton camtschatcensis est une plante de la famille des arums vivant dans les prairies humides du Japon et de l'est de la Russie. La plante est en fleurs pour la première fois dans le jardin. La photo n'est pas prise ici mais dans les prairies humides des montagnes de Nagano au Japon.

30 avril 2015 : Streptopus amplexifolius var.papillatus, une élégante plante d'ombre.

30 avril 2015 : Acer rufinerve est un érable originaire des forêts du Japon atteignant jusqu’à 10m avec l’écorce striée de blanc. Il a de grandes feuilles caduques devenant jaunes à rouges en automne. C’est un bel érable avec un beau feuillage et une belle écorce, décoratif toute l’année. A planter en isolé, au soleil non brulant ou à mi-ombre, dans toute bonne terre de jardin riche et fraiche. z6
'Sunshine' est un cultivar aux jeunes feuilles jaune lumineux marquées irrégulièrement de vert au centre. Un petit arbre très lumineux à l'ombre se détachant bien sur fond de feuillages plus sombres (comme sur la photo avec les feuilles de Rubus flagelliflorus en fond).

29 avril 2015 : Les uvularias sont des élégantes plantes vivaces formant des touffes denses de tiges dressées d'où pendent, à leur extrémités, des fleurs en clochettes généralement jaunes. Leur végétation fait un peu penser à celle des sceaux de Salomon ou des disporums. Et elles auront d'ailleurs les mêmes exigences de culture, à savoir un sol frais, humifère, plutôt acide et bien drainé. Si vous voulez que vos plantes se développent bien pendant plusieurs années, il faut absolument éviter les sols trop lourds et trop compacts. On les associera aux sceaux de Salomon et disporums mais également aux feuillages élégants des fougères. Uvularia grandiflora forme une touffe de 50/70 cm de haut. Ses tiges dressées portent des fleurs en larges clochettes pendantes jaune vif, en mai. C'est une des plus belles espèces. z6


29 avril 2015 : Appelés bugles, les Ajuga sont des plantes vivaces dont certaines variétés sont très courantes dans nos jardins. Les plus connues sont des plantes couvre-sol de soleil. Mais on trouve également ce genre dans les sous-bois. L'espèce la plus intéressante est l'Ajuga incisa par son beau feuillage et ses grandes fleurs. On la cultivera à l'ombre ou à mi-ombre dans une bonne terre de jardin pas trop lourde, fraîche, drainante et fertile. C'est une plante facile qui fleurit en mai-juin et qui s'associera bien avec des plantes à feuillage comme les hostas, reineckeas, épimèdes ou pulmonaires. Peut également être plantée au pied des petits arbustes d'ombre. La plante est plus belle dans un coin frais. Ajuga incisa mesure 30 à 50 cm de haut environ. Ses grandes feuilles sont dentées et les tiges portent, à leur sommet, de grandes fleurs bleues. La plante disparaît en hiver. z6

29 avril 2015 : Une création japonaise, un petit chêne, Quercus serrata 'Ishii'.

28 avril 2015 : Xanthoceras sorbifolium fait partie d’un genre qui ne comprend que cette espèce. C’est un arbuste à la fabuleuse floraison. Il peut atteindre entre 2 et 3 m de haut et a de jolies feuilles composées caduques. En mai apparaissent des panicules dressées de 20 cm de long avec des fleurs blanches fortement teintées de rose-rouge à l’intérieur. La floraison est vraiment magnifique. Il aime les étés chauds et les hivers froids. Il pousse dans tous les sols, y compris alcalins ou calcaires, en plein soleil. Choisissez bien son emplacement car, ensuite, il déteste être transplanté. z5

 

27 avril 2015 : Quelques nouvelles floraisons : Clematis addisonii, une clématite herbacée originaire d'Amérique du nord ; Clematis longeracemosa x trifoliata ; Akebia quinata 'Variegata' ; Thalictrum thalictroides 'Double Green' ; Halesia diptera var.magniflora ; Iris gracilipes 'Alba' ; Paeonia wittmaniana 'Mai Fleuri' ; Iris 'Broadleigh Sybil'.

 

20 avril 2015 : Salix magnifica n’a pas volé son nom ! C’est un des plus beaux. Son feuillage est unique et composé de grandes feuilles arrondies bleu-vert. Son bois est lisse et brillant et les chatons dressés des plants mâles présentent un beau dégradé d’orange foncé à clair. Dans le jardin, il atteindra 2.5 à 4 m de haut. Son port est érigé. Seuls les plants mâles ont les chatons colorés. Les plants femelles portent des chatons verts. Il est donc préférable d’acheter son plant au bon moment ou de bien se renseigner auprès du pépiniériste au moment de l’achat. Soleil non brulant ou mi-ombre, en sol frais. z7

 

20 avril 2015 : Convallaria 'Crème de Mint' :

 

19 avril 2015 : Issue d'une collecte sur l'île coréenne de Jeju, cette Akebia quinata a la particularité d'avoir de petites fleurs roses clair mais, surtout, des feuilles bien plus petites que la normale. Ceci lui donne un port très compact et gracieux. Ses feuilles évoquent celles d'une capucine, la Tropaeolum speciosum. Je l'ai donc baptisé, Akebia quinata 'Tropaeoliifolium' CBKR1261. Je vais la multiplier dès cet été...

 

19 avril 2015 : Primula kisoana est une très jolie primevère japonaise de culture très facile. Elle a un beau feuillage arrondi et velouté. Au printemps, elle produit de nombreuses inflorescences dressées de fleurs blanches à coeur jaune. Elle forme rapidement de belles touffes. Peu exigeante et bien vivace, elle aime les sols riches et frais, à mi-ombre ou au soleil une partie de la journée.

 

19 avril 2015 : Bizarrerie japonaise : Aconitum grossedentatum 'Hakkikomi Fu' :

 

19 avril 2015 : Epimedium pubescens 'Marion' est une variété que j'ai obtenue dans un semis de cette espèce, elle-même issue de graines que j'avais collecté sur la montagne Qingsheng dans le Sichuan en Chine.

 

19 avril 2015 : Les pinellias sont des plantes bulbeuses de la famille des Aracées (celle des arums de nos sous-bois). Ils sont moins connus que les arums justement ou les Arisaema, sans doute à cause de leurs inflorescences plus petites et moins colorées. Ce sont pourtant des plantes faciles, florifères, aux feuillages décoratifs et qui se plaisent presque partout. On évitera juste le Pinellia ternata qui peut devenir vite envahissant. Les pinellias affectionnent des sols bien drainés, fertiles et pas trop lourds. Résistants au froid, ils ne craindront que les sols trop humides en hiver qui font pourrir leurs tubercules. Leur hauteur est variable en fonction des espèces. Les plus basses trouveront leur place sur le devant des massifs, en pot ou dans les rocailles d'ombre, entre les pierres. Les plus hautes seront mélangées aux autres vivaces. Les pinellias restent des plantes simples qui peuvent s'associer avec quasiment toutes les autres plantes d'ombre. En photo, Pinellia tripartita 'Free Tibet'

 

17 avril 2015 : Première floraison pour un rare petit iris de Chine : Iris henryi.

 

17 avril 2015 : Cypripedium 'Monto'...

 

16 avril 2015 : Encore une obtention japonaise avec le beau feuillage de Cacalia delphiniifolia 'Sanshoku' :

 

16 avril 2015 : Floraison de Rhododendron canescens, espèce originaire d'Amérique du nord.

 

16 avril 2015 : Floraison colorée pour ce petit Berberis originaire du Chili et d'Argentine : Berberis microphylla

 

15 avril 2015 : C'est la pleine saison des pruniers à fleurs. En voici quelques-uns en fleurs actuellement. De haut en bas et de gauche à droite : Prunus serrulata 'Kia Kuno', transarisanensis, 'Gyoiko', x dawyckensis, matuurai, canescens, maackii, litigiosa, changyangensis, subhirtella 'Autumnalis Rosea', 'Umineko' & serrulata 'Kanzan'.

 

15 avril 2015 : De la même famille que les Paris, les Trillium sont des plantes également graphiques et étranges. L'intérêt des Trillium est double : les floraisons très colorées et les feuillages souvent maculés. Chaque tige porte 3 feuilles en verticille, surmontées par la fleur. Ce sont des plantes relativement petites, bien souvent entre 10 et 50 cm de haut. Elles sont indispensables dans un massif ou une rocaille d'ombre. Pour les garder plusieurs années, il faut leur donner un sol frais qui ne sèche pas trop, humifère et bien drainé, en hiver surtout. Le choix est important entre les différentes espèces et les cultivars. Elles résistent aux hivers froids même sans paillage au sol. Les floraisons sont en général assez précoces au printemps et je conseille donc de les mélanger avec d'autres plantes plus tardives. On les placera plutôt sur le devant des massifs en compagnie de Roscoea, ophiopogons, saxifrages, Rubus nains, parisettes, Disporopsis, Podophyllum, asarets...
Ici, floraison de Trillium camtschatcense.

 

15 avril 2015 : Un temps estival, à l'ombre des bambous...

 

14 avril 2015 : Les Arisaema : Ces plantes étranges sont de la famille de l'arum de nos sous-bois. Elles poussent d'ailleurs de la même façon. Elles ont des tubercules souterrains d'où émergent à chaque nouveau printemps les nouvelles tiges portant feuilles et inflorescences. Les Arisaema sont des plantes bien étonnantes et colorées. Elles ont presque des allures de plantes tropicales et on aurait presque peur de les cultiver en les voyant. Pourtant, parmi les très nombreuses espèces, un nombre important se cultive très bien sous nos climats et se gardent des années. La diversité des formes et tailles des feuillages est étonnante tout comme la richesse de la palette de couleurs et formes des inflorescences. Je trouve ces plantes extraordinaires. En respectant un minimum leurs exigences, on les conservera sans souci. On plantera donc les tubercules à environ 20 cm de profond minimum (surtout dans les régions froides), à l'ombre ou mi-ombre, dans un sol frais, drainant et riche en évitant la terre de bruyère qui se compacte trop, devient asphyxiante et fait pourrir les racines. Une bonne terre de jardin peut faire l’affaire et vous pouvez y ajouter un peu de terreau grossier. Les Arisaema supportent très bien la culture en pot mais méfiance lors des hivers trop froids sur de longues périodes. Avec leur port généralement assez dressé et leurs floraisons printanières, les Arisaema peuvent être plantés parmi d'autres vivaces basses que traverserons leurs tiges. Une fois fanés et au repos, la plante basse prendra le relais. J'aime beaucoup les Arisaema avec les feuillages de fougères, de Coptis, de corydales, de géraniums vivaces ou encore d'Anemonopsis.
Ci-dessous,
floraison de l'Arisaema serratum var.mayebarae :

 

14 avril 2015 : Jeune feuillage de l'Acer oliverianum 'Nakahara Beni' :

 

14 avril 2015 : Une création panachée des japonais, Maianthemum japonicum 'Ki Shiro Fukurin Fu'

 

14 avril 2015 : Encore une création panachée des japonais, Aster ovatus 'Hakkikomi Fu'

 

14 avril 2015 : Arisaema dahaiense est une superbe et très rare espèce pouvant dépasser 1m de haut. Sa feuille est composée de 3 folioles. Son inflorescence est spectaculaire, pourpre, striée et marbrée de blanc-verdâtre. Cet arisaema se cultive en situation ombragée, en sol fertile et drainant.

13 avril 2015 : Le printemps arrive enfin. Le Prunus sargentii ouvre toutes ses fleurs.

06 avril 2015 : Proches cousins des hortensias grimpants, les Schizophragma sont cependant moins connus. Ce sont pourtant de belles et vigoureuses grimpantes à la floraison spectaculaire. S'accrochant seuls à leur support, on les plantera au pied d'un mur ou d'un arbre en situation ombragée ou mi-ombragée. On peut les mettre au soleil dans les régions pas trop chaudes et sèches en été. Ce sont des plantes que j'apprécie beaucoup et qui, une fois en place, poussent vite.

Schizophragma hydrangeoides a de larges inflorescences de petites fleurs blanches légèrement parfumées en fin de printemps-début d'été. Celles-ci sont entourées de grands sépales blancs très décoratifs. Elles a des feuilles cordiformes originales. Sol frais et humifère même argileux. Depuis un an, je cultive 'Shiro Fuka Fukurin Fu', une nouvelle variété japonaise aux feuilles panachées de blanc. Une plante très lumineuse à l'ombre.

 

Les Syneilesis -de la famille des astéracées- ne doivent pas leur succès à leurs fleurs mais à leurs superbes feuillages plus ou moins découpés. Caduques, les plantes sont originales dès le début du printemps quand leurs jeunes feuilles émergent du sol et se déplient comme des parasols. Ce sont des plantes de forêts qui affectionnent le sols frais et humifères. Elles supportent tout de même quelques heures d'ensoleillement. Ces plantes permettent de jouer avec les formes et textures des feuillages. On peut alors imaginer plein d'associations que ce soit avec de larges hostas, ou au contraire, des feuillages très fins. La floraison étant discrète, on peut les planter avec tout type de plantes à fleurs sans risquer de mauvaises associations de couleurs. Le feuillage des Syneilesis se marie bien avec les fougères. Adultes, les Syneilesis forment de belles touffes qui s'étendent lentement par des stolons souterrains sans devenir envahissantes. On les gardera au jardin de nombreuses années et elles ne craignent pas les grands froids. Le nombre d'espèces de ce petit genre n'est pas toujours clair mais il y en aurait sept dont deux couramment cultivées plus une ou deux autres moins courantes.

Depuis cette année, je teste une nouvelle variété japonaise, Syneilesis palmata 'Aka Fu' dont les jeunes feuilles sortent teintées de pourpre et qui semblent, ensuite, avoir une certaine panachure. A suivre...

 

04 avril 2015 : le temps des premières primevères. Le genre Primula a été pour moi une véritable révélation lors de mes premiers voyages en Chine. Ce genre présente une diversité étonnante, loin de notre primevère des bords de route ! Cependant, toutes ne sont pas de culture facile et j'en ai déjà perdu plusieurs. Aujourd'hui, le jardin accueille quelques espèces et variétés japonaises et chinoises vigoureuses qui poussent vite et rapidement sans soins particuliers. Parmi celles-ci, la dernière espèce introduite dans les collections, Primula jesoana.

 

Floraison de Trillium chloropetalum 'Album' (en tunnel, donc un peu en avance par rapport à une culture en extérieur)

 

04 avril 2015 : Les magnolias sont des arbres et arbustes incontournables de la flore chinoise et japonaise. Très utilisés dans les jardins asiatiques, ils symbolisent la force et la dignité. Depuis des siècles, les moines bouddhistes plantent des magnolias à fleurs blanches autour des temples en symbole de pureté. Qu’ils fassent 2 m de haut ou 25 m, il y aura toujours un magnolia qui s’adaptera à votre jardin. La diversité des feuillages et des fleurs, ainsi que leurs parfums, ne vous laisseront forcément pas indifférents. Ce sont des plantes majestueuses et nobles qui ont les plus belles fleurs parmi les végétaux de climat tempéré.

Magnolia praecosissima est un petit arbre de 4/8 m environ avec un port très large et ramifié. En mars, il se couvre d’une multitude de fleurs blanches en étoiles, avant la sortie des nouvelles feuilles. Un beau magnolia pour annoncer le printemps. Soleil ou mi-ombre, en sol frais, fertile et bien drainé. z6. Nos 3 arbres sont issus de graines collectées au Japon et semées en 2005.

 

02 avril 2015 : Qui n'a jamais remarqué ses petites plantes avec des fleurs bleu-violacé et feuilles arrondies qui fleurissent tôt au printemps dans nos forêts ? L'anémone hépatique ou hépatique à 3 lobes est une plante vivace de culture facile et le genre Hepatica comprend quelques autres espèces. Etant toutes de petite taille, elles font de très bonnes plantes de rocaille d'ombre et trouvent également leur place sur le devant des massifs ou en potées. Elles sont adaptées aux grands froids et aux coins très sombres. Leur intérêt réside dans leurs feuillages parfois panachés mais surtout dans leurs floraisons très précoces. Elles font partie des premières plantes à fleurir au jardin. Les japonais en sont totalement fous et ils ont crée des centaines de variétés de l'hépatique du Japon dont certaines atteignent des sommets à plusieurs centaines d'euros le godet ! La culture des espèces européennes et asiatiques est facile puisque si elles apprécient un sol frais et humifère, elles pousseront également très bien en sol plus lourd et elles supportent des épisodes de sécheresse. On les plantera en compagnie d'autres petites plantes fleurissant plus tard comme des anémones, Coptis, saxifrages ou Mitella.

Hepatica japonica est une petite plante fleurissant tôt. Ses fleurs sont généralement dans les tons de bleu-mauve à rose. Elle demande un coin toujours frais sinon elle peut disparaître. Les japonais en ont crée de très nombreux cultivars. Attention cependant car ils restent difficiles à trouver et, surtout, leurs prix sont souvent prohibitifs. A cela s'ajoute le fait qu'on ne tentera leur culture que si on est un jardinier chevronné. Je pense qu'on peut les garder plusieurs années mais à conditions de respecter certaines règles : un substrat très drainant mais ne desséchant pas trop, un lieu abrité des vents forts et des limaces ! En photo, Hepatica japonica 'Anjyu'

 

Un « must » de la flore de Chine et du Japon, incontournables dans les jardins japonais, les pruniers à fleurs sont l’objet de toutes les attentions en début de printemps où l’arbre est largement célébré. Floraisons abondantes, écorces, couleurs automnales… Ils sont indispensables dans nos jardins.

Prunus campanulata est fabuleux lors de sa floraison. Ses fleurs sont rose foncé, campanulées, pendantes et densément groupées sur les rameaux. Elles apparaissent très tôt au printemps et sont mellifères. Son port est d’abord dressé puis évasé. Belles couleurs rouges en automne. Son écorce marron-rougeâtre et brillante est très décorative. Notre arbre fleurit pour la première fois cette année (il a 3 ans). Il provient de graines que j'avais semé en provenance des montagnes de Taiwan. Il préfère les climats humides, a une croissance rapide, peut atteindre 4/5 m de haut. Il est bien adapté aux petits jardins. A planter en sol frais, fertile et bien drainé, au soleil ou à mi-ombre mais il fleurit mieux au soleil. Encore peu répandu en culture, il est réputé comme moyennement rustique et est donné pour -10°C. Il s'agit donc d'un test en Bourgogne où notre plant a déjà passé -12°C sans problème.

26 mars 2015 : Epimedium 'Pink Elf'

26 mars 2015 : Epimedium 'Calisto'

 


26 mars 2015 : Viola 'Beniduru', une violette japonaise très parfumée.

26 mars 2015 : Epimedium x versicolor 'Cupreum'

 

23 mars 2015 : Quand les jeunes feuilles de Glaucidium palmatum sortent de terre. Le genre Glaucidium ne comprend qu'une seule espèce surtout connue des collectionneurs. C'est une plante qui a une réputation de culture difficile et qui est certes exigeante mais en respectant ses besoins, on arrive à la garder plusieurs années au jardin. Cette plante est une pure beauté avec ses grandes fleurs rose profond ou blanches. Elle aime les situations mi-ombragées dans un sol frais, voire humide et humifère. Cette plante déteste le sec et les courants d’air chaud. Il lui faudra donc les conditions adéquates pour bien pousser. Nous en avions vu de nombreux pieds en fleurs lors d'un voyage dans les hautes montagnes du Japon. La plante y poussait avec Paris japonica, Helionopsis orientalis, Diphylleia grayi et des fougères. Voilà donc une idée d'association toute prête !

Glaucidium palmatum est une vivace à grandes feuilles vert clair pouvant atteindre 20 cm de large. Elle produit plusieurs grosses fleurs roses en mai-juin. La plante atteint environ 30 cm de haut. z5


2 nouvelles variétés japonaises introduites cet hiver dans les collections : Polygonatum lasianthum 'Ougon Chiri Fu' & P.odoratum 'Rai Jin'


9 mars 2015 : floraison de Fritillaria japonica, petite fritillaire des forêts du Japon.